Idriss Issop-Banian, président du groupe inter-religieux de la Réunion, est l’invité du Journal Télévisé d’Antenne Réunion après un hommage aux victimes de l’attentat de Nice lors d’un rassemblement au Parvis des Droits de l’Homme à Champ Fleuri
Idriss Issop-Banian, président du groupe inter-religieux de la Réunion, s’exprime en direct sur le plateau du Journal Télévisé d’Antenne Réunion après l’hommage du GDIR aux victimes de l’attentat de Nice.
"C’est un arrache-coeur de voir toutes ces familles endeuillée avec la perte de proches. C’est une grande tragédie que vivent ces familles, c’est pour cela que nous avions eu le besoin de nous rassembler."
Inquiétude à La Réunion ?
"Je ne pense pas qu’on doit vraiment s’inquiéter sur une menace éventuelle du terrorisme à La Réunion. Nous avons un vivre-ensemble qui nous permet d’avoir confiance entre les uns et les autres. Ca peut venir de l’extérieur, il faut avoir de la vigilance. C’est un feeling que chacun doit avoir."
La mobilisation pour l’hommage
"C’est d’abord de penser aux familles endeuillées qui ont perdu des êtres chers. C’est pour montrer notre compassion, il y a beaucoup d’émotion à La Réunion, même si on est à 10 000 kilomètres."
"200 personnes étaient là, mais dans tous les lieux de culte, il y a des prières qui sont faites en pensant à ces gens-là. On sait que toute La Réunion participe à cette compassion."
Comment faire face à la menace ?
"Il y a une surveillance plus proche à exercer dans certains milieux, dans les prisons, chez les jeunes désoeuvrés, désaxés qui se laissent facilement embrigadés et les sites internet à surveiller de plus près, c’est là aussi que se font les radicalisations. Il faut intervenir dans les écoles auprès de nos jeunes."