"À la demande de la France", 42 personnes ont pu quitter la bande de Gaza, lundi

LINFO.RE – créé le 13.02.2024 à 13h19 – mis à jour le 13.02.2024 à 13h19 - La rédaction

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Lundi 12 février, la France a dit avoir évacué 42 individus de la bande de Gaza, alors qu’une offensive israélienne à Rafah semble devenir de plus en plus plausible. Depuis le 7 octobre dernier, quelque 200 personnes ont été évacuées "à la demande de la France".

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**Des démarches "menées au plus haut niveau"**

Lundi soir, la France a déclaré avoir réussi à évacuer 42 personnes de la bande de Gaza, comprenant des citoyens français, mais aussi des collaborateurs de l’Institut français accompagnés de leurs familles. "À la demande de la France, 42 personnes ont pu quitter ce jour la bande de Gaza, par le point de passage de Rafah" vers l’Égypte, affirme le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué, rapporte notamment TF1Info. En somme, 200 personnes ont pu être évacuées de Gaza "sur demande de la France".

Le ministère a tenu à faire savoir que cette nouvelle évacuation résulte de "démarches des autorités françaises, menées au plus haut niveau". La visite de Stéphane Séjourné, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, en Israël a été l’occasion de souligner l’importance accordée à l’accueil des personnes incluses dans notre plan d’évacuation, afin qu’elles puissent "trouver refuge en France", a souligné le communiqué.

Nous restons pleinement mobilisés

Les individus évacués ont été pris en charge du côté égyptien par l’ambassade de France et le Consulat général de France au Caire, en collaboration avec les équipes du Centre de crise et de soutien du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. "Nous restons pleinement mobilisés pour permettre la sortie des autres personnes dont la France suit la situation à Gaza, afin de permettre leur évacuation vers notre pays", appuie la note.

Cette annonce survient peu de temps après le décès d’un professeur de français, collaborateur de l’Institut français de Gaza depuis deux décennies. Il est mort d’une maladie, faute de traitement en raison des "conditions sanitaires catastrophiques" sur les lieux.

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