Affaire Balkany : une adjointe au maire de Levallois démissionne en plein conseil

Appel à préparer la succession

A quelques mois des élections municipales, la situation est tendue à la mairie de Levallois-Perret. Au beau milieu du Conseil municipal, Sylvie Ramond, adjointe au maire de la municipalité des Hauts-de-Seine, a déposé sa démission. Une décision motivée par le souhait de Patrick Balkany de se présenter au scrutin de mars 2020. "C’est irrespirable à la mairie en ce moment. Les Levalloisiens sont inquiets, il faut préparer la succession", a-t-elle lâché après sa démission, propos relayés par LCI. L’adjointe aux affaires administratives souhaite avant tout que la ville tourne la page Balkany.

Un comportement excessif

Employée de la ville pendant 35 ans, Sylvie Ramond qualifie sa décision de "personnelle". Au tout début du Conseil municipal, l’adjointe aux Affaires administratives, a pris la parole pour dénoncer le comportement de Patrick Balkany et de son épouse. Une attitude qu’elle juge inadaptée compte tenu du calendrier judiciaire. Selon un participant sous couvert de l’anonymat, elle a été privée de micro par Isabelle Balkany, qui menait les débats à la place de son mari toujours incarcéré au moment où elle allait annoncer sa démission. "Le débat politique et électoral de Levallois ne peut pas être pris en otage par votre avenir judiciaire", a écrit l’adjointe au maire sur Twitter en s’adressant à Isabelle Balkany. "Trop c’est trop", a-t-elle lâché face à son "acharnement à vouloir s’approprier la ville".

Sylvie Ramond qualifie sa décision de "personnelle" en soulignant qu’elle l’a prise pour protéger les Balkany. Elle évoque l’impossibilité de continuer à travailler pour la ville. "Je veux plus de démocratie participative dans cette ville, les choses ont changé. (...) Il ne faut plus qu’ils (les Balkany, NDLR) soient en première ligne, c’est dangereux pour elle comme pour lui", a-t-elle argumenté. 

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