Une étude publiée la semaine dernière par le Bureau national des statistiques des Seychelles (NBS) et la Banque mondiale a révélé que près de 25% de la population seychelloise vivent en dessous du seuil de pauvreté.
L’épidémie de coronavirus a eu un impact considérable dans l’économie sur l’économie aux Seychelles. Pour preuve, 13,5% de la population vivait sous le seuil de pauvreté dans l’archipel entre 2017 et 2018. Une nouvelle étude réalisée par le Bureau national des statistiques des Seychelles (NBS) et la Banque mondiale sur 2 036 ménages a pourtant révélé une hausse de la pauvreté aux Seychelles. D’après la statisticienne du NBS Julia Joubert lors d’une conférence de presse, le rapport a fait apparaître que près de 25% de la population des Seychelles vivent en dessous du seuil de pauvreté, avec un revenu mensuel de 4 376 SCR, soit près de 170,55 euros par adulte.
Avec la crise sanitaire liée à l’épidémie de coronavirus, l’industrie du voyage dans le monde est à l’arrêt. Cette situation nuit gravement aux entreprises des Seychelles. La majorité d’entre elles a dû rationaliser tandis que d’autres ont été contraintes de fermer leurs portes. "Il est de plus en plus difficile d’avoir un revenu supplémentaire", a confié le consultant seychellois Benjamin Vel dans les colonnes de Seychelles News Agency. Il a ajouté qu’avec le taux élevé du logement et la hausse du coût de la vie, le salaire d’une personne ne suffit plus même en jonglant entre deux ou trois emplois. "Nous devons repenser le salaire vital des gens et nous demander si nous payons suffisamment les gens pour qu’ils puissent vivre en particulier dans les temps difficiles d’aujourd’hui.", a-t-il appelé.
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