Les experts en technologie de l’information et en ressources humaines venant de l’Afrique orientale se réunissent actuellement aux Seychelles afin de développer une base de données des spécialistes civils pour travailler avec l’armée et les policiers en cas de conflit.
Cette conférence de La Brigade d’intervention de l’Afrique de l’Est (Easbrig) organisée conjointement avec le PNUD a été ouverte officiellement hier à l’hôtel Coco d’or, Beau Vallon par le secrétaire général des affaires étrangères Barry Faure.
L’Easbrig est une organisation de pacification comprenant des militaires, des policiers et des civils.
Elle aspire à fournir à la région un outil pour gérer et surtout pour empêcher les conflits.
Elle rassemble une dizaine de pays de la région à savoir Djibouti, les Comores, Burundi, les Seychelles, la Somalie, Kenya, Rouanda, Soudan, Ethiopie, l’Erythrée, l’île Maurice et Madagascar.
Cette brigade fait partie des cinq brigades d’infanterie légère du continent qui doivent former à l’horizon 2015 la future force interafricaine, qui pourrait se déployer sur les conflits comme force de maintien de la paix, sous mandat de l’Union Africaine.