Un Somalien détenu aux Seychelles dans l’affaire de capture du navire belge Pompéi en 2009 a été extradé vers la Belgique mercredi.
Les autorités seychelloises ont extradé mercredi vers la Belgique Hassan M.O.K. Pour la justice belge, ce Somalien est l’un des pirates qui ont séquestré pendant 71 jours l’équipage du navire "Pompéi" en 2009. Ses empreintes digitales auraient effectivement été retrouvées à bord du bateau.
En septembre 2011, un mandat d’arrêt international a été lancé contre lui par la juge d’instruction de Bruges, Christine Pottiez. La même année, il avait débarqué aux Seychelles avec d’autres hommes, à bord d’une barque déjà fragilisée par plusieurs impacts de balles.
Avec les autres passagers, il a été aussitôt arrêté pour séjour illégal par les autorités seychelloises qui, après avoir relevé ses empreintes digitales, ont conclu qu’il s’agissait du même individu déjà fiché chez Interpol pour une affaire de violence en mer.
Hassan M.O.K, placé en détention provisoire depuis son arrivée en Belgique, devra bientôt comparaitre devant le tribunal correctionnel selon le parquet fédéral belge.
Avant lui, un autre Somalien, dénommé Abdiwahad Mohammed Omar, surnommé "pirate 001", avait été identifié comme l’un des auteurs de cette séquestration du "Pompéi". La cour d’appel de Bruxelles l’a condamné à 10 ans de prison en juin 2011.
Le navire belge Pompei avait été capturé au large des côtes somaliennes le 28 avril 2009 et a été retenu durant 71 jours par les pirates avec tous les membres d’équipages parmi lesquels deux Belges.
Tous n’avaient été relâchés que fin juin 2009, après le versement d’une rançon de près de deux millions d’euros.
Notons que les Seychelles constituent l’un des rares pays à avoir accepté d’accueillir des présumés pirates somaliens pour qu’ils y soient jugés et incarcérés.
Début mars, 15 Somaliens avaient été remis aux mains des autorités de cet archipel par l’armée américaine.
Avec cette récente vague, "les Seychelles ont actuellement la plus grande proportion de pirates incarcérés dans le monde ; ils occupent 20% de ses places de prison, ce qui représente un lourd fardeau sur le système carcéral", a indiqué à l’époque le gouvernement seychellois dans un communiqué.
Source : rtl.be