Le président des Seychelles James Michel a été ferme lors de son discours mercredi 16 décembre lors de la Conférence des Nations Unies pour le Climat qui se déroule actuellement dans la capitale Danoise.
S’adressant aux grands décideurs mondiaux, James Michel a évoqué la protection du "droit de vivre" des hommes vivant dans les petites îles.
« Je me prononce de nouveau pour notre combat pour la survie et pour notre droit humain d’exister ».
Selon ce dernier, la situation actuelle est due aux pays riches qui ne font que renforcer les inégalités entre les pays en voie de développement et les pays industrialisés.
« Les petites Iles et les Pays les Moins Avancés, aussi bien que les pays africains affectés par la sécheresse et la désertification, sont les plus affectés par le changement climatique et pourtant ils ne sont pas pour autant coupables », a indiqué le Président Michel.
Néanmoins, le Président seychellois a mentionné l’importance de trouver des solutions communes pour endiguer ce phénomène qui « menace l’existence de l’humanité ».
« Nous avons besoin de trouver un accord pour sauver notre avenir commun. Nous sommes ici (à Copenhague) parce que nous savons que le changement climatique est déjà avec nous ».
Il est à noter que pour l’instant, les observateurs sont plutôt pessimistes quant à la signature d’un accord concluant à l’issue de cette conférence. La presse mondiale évoque même déjà un véritable fiasco.