SOPA Images / SIPA/SIPA
Aux Seychelles, ceux qui ont reçu les deux doses de vaccin contre le coronavirus, il y a au moins six mois, devraient recevoir une dose supplémentaire afin de renforcer leur réponse immunitaire. L’archipel utilise les sérums Sinopharm et Pfizer pour sa campagne vaccinale.
L’archipel des Seychelles a débuté sa campagne de vaccination contre le coronavirus en janvier. Depuis, 72 % de sa population ont reçu les deux doses. Ces dernières semaines, l’opération a été étendue aux adolescents âgés de 12 à 17 ans, et désormais 5 000 jeunes de cette tranche d’âge ont reçu une première injection.
"Des études ont montré qu’au fil du temps, les personnes qui ont été vaccinées ou qui ont contracté le virus dans le passé ont eu des niveaux d’immunité qui diminuaient au fil du temps", a cependant déclaré le commissaire à la santé publique le jeudi 7 octobre.
Dans ce contexte, Jude Gedeon recommande un rappel de vaccin pour les Seychellois qui ont déjà reçu les deux doses. Il a fait valoir la nécessité d’une troisième injection "pour renforcer les anticorps et mieux protéger chaque personne contre la transmission et la propagation du virus".
D’après le Dr Gedeon, la campagne de vaccination et les autres mesures de prévention en place ont contribué à réduire le nombre de cas actifs de Covid-19 sur le territoire. Alors que le bilan a, à un moment donné, atteint un pic de 3 190, il est désormais à 278 cas. Le pays ne compte, par ailleurs, que 118 décès liés au coronavirus.
Mais malgré la baisse du nombre d’infections, le commissaire à la santé publique appelle à la vigilance. "Nous devons continuer d’être sur nos gardes et d’observer les mesures de prévention mises en place pour nous assurer de ne pas avoir une nouvelle augmentation des cas", a-t-il dit, selon les propos relayés par Seychelles News Agency.
Il a rappelé le temps pris pour "reprendre le contrôle de la vague précédente". "De ce fait, nous devons donc nous assurer que nous n’avons pas à la traverser à nouveau", car les conséquences seront sans doute beaucoup plus difficiles.
> Suivez l’évolution de la situation dans l’océan Indien sur Linfo.re
