L’économie des Seychelles est revue à la hausse à 4,3% par le FMI

Cette déclaration du FMI intervient à l’issue de sa mission dans l’archipel pour mener la troisième revue du Fonds de Facilité élargie (FEP) sur les arrangements avec les Seychelles. Alors que la croissance économique de cet archipel de l’Océan Indien était prévue à 3,5% au début de l’année, elle a été révisée à la hausse à 4,3% par le Fonds monétaire international. Le personnel de la mission du FMI devra maintenant présenter un rapport de leurs conclusions au Conseil d’administration du FMI, qui discutera de l’achèvement de l’examen en décembre.

Une hausse du nombre de touristes
Le tourisme représente l’un des principaux secteurs favorisant la hausse du PIB pour les Seychelles, rapporte Seychelles News Agency dans son édition de ce jeudi. Selon le Bureau national des statistiques Seychelles, 223 581 touristes ont déjà débarqué aux Seychelles en 2015 entre le début du mois de janvier jusqu’au 25 octobre. Il s’agit d’une hausse de 19 pour cent par rapport à 2014 lors de la même période.

Le taux de change aux Seychelles
A propos du taux de change, la mission du FMI a remarqué une "reprise partielle" de la dépréciation subie à la fin de l’année dernière. Le taux de change aux Seychelles a baissé de 11 pour cent à partir d’août jusqu’à la fin d’octobre 2014, après un bond des importations, qui a placé une forte pression sur la balance des paiements. La Banque centrale des Seychelles (CBS) a alors décidé de "resserrer la politique monétaire" pour le quatrième trimestre de l’année et de garder cette position en 2015 afin de soulager les effets inflationnistes.

Politique budgétaire et inflation
"La politique budgétaire reste sur la bonne voie pour atteindre un excédent budgétaire primaire de l’ordre de 4 pour cent du PIB cette année et des progrès suffisants ont été accomplis avec la mise en œuvre du programme de réformes structurelles", a détaillé le FMI. Il a ajouté que l’inflation devrait régresser à 4,4 pour cent d’ici à la fin de l’année compte tenu de la faiblesse du prix du pétrole et des denrées alimentaires à l’échelle mondiale, et face à une politique monétaire restrictive du pays.

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