La découverte de quelques plumes de perruche sur l’île de Praslin a mis en alerte les autorités qui craignent qu’elle décime le cateau noir…
C’est sur l’île de Parslin que provient l’émoi. La découverte de quelques plumes de perruche sur l’île a alerté les autorités craignant que des perruches s’y sont introduites et risquent d’entrer en conflit avec une espèce locale, le cateau noir.
L’île de Praslin dispose d’un "écosystème où se produisent des processus et des interactions écologiques de cycles nutritifs, de dissémination et de pollinisation", qui offre un refuge à part aux faunes endémiques telles que le cateau noir.
Le cateau noir se trouve sur la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) comme une espèce "vulnérable à l’extinction". Il n’y en aurait plus qu’entre 500 et 900.
L’intrusion de la perruche à collier, qui non seulement mange les mêmes alimentations que lui, mais se niche dans le même type d’habitat, pourrait bien lui être fatal, s’alarme la SIF (programmes scientifiques de la Fondation des îles Seychelles).
"Le plus gros danger que pourrait poser l’introduction de la perruche à collier à Praslin, c’est qu’elle pourrait transporter +la maladie du bec et des plumes des Psittacidés+, et la transmettre au cateau noir", explique Vilna Accouche, responsable des Programmes scientifiques de la Fondation des îles Seychelles (SIF), qui gère la Vallée de Mai. Le cateau noir, ajoute-t-elle, a toujours vécu isolé d’espèces concurrentes et pourrait bien ‘’disparaître’’ s’il était exposé à cette maladie.
Selon La Libération, c’est dans les années 70 que la perruche à collier a été introduite comme oiseau domestique aux Seychelles. Dans les années 90, ils se sont répandus lorsque quelques uns ont réussi à s’enfuir de leur case. Par ailleurs, les perruches à collier ont une grande capacité physique et peuvent voler sur de longues distances notamment entre 2 îles, sans problème.