Les actes de piraterie maritime ont connu un certain répit durant les six premiers mois de l’année. Seulement quatre attaques ont été signalées contre plus d’une quarantaine sur la même période de l’année dernière.
Les pirates somaliens font moins parler d’eux dans les eaux de l’
Océan Indien, considérées jusqu’ici comme leur zone de prédilection. De janvier à juin 2013, il n’y a eu que quatre attaques contre 44 à la même période de 2012.
Toutefois, les actes de piraterie maritime n’ont pas connu de répit en Somalie, devenue actuellement le quatrième pays le plus exposé aux attaques de pirates, selon un classement établi par le Bureau maritime international (BMI).
Les pirates somaliens ont dû changer de zone en raison de la présence massive des marines étrangères dans l’Océan Indien mais aussi suite aux mesures préventives prises par les navires de commerce qui embarquent à leur bord des agents de sécurité privés lourdement armés.
Pour autant, aucune avancée majeure n’a été observée quant à la libération des otages et des bateaux capturés. A la date du 30 juin, quelque 57 membres d’équipage et quatre navires étaient toujours aux mains des pirates somaliens, qui réclament le versement d’une rançon.
« Ils détiennent également 11 membres d’équipage pris en otage dans des conditions et des lieux inconnus. Quatre des membres de l’équipage ont été détenus depuis Avril 2010 et sept depuis Septembre 2010 », détaille le BMI.