A la rentrée 2014, le système de rotation dans l’enseignement du 1er degré sera entièrement supprimé dans 7 des 17 communes mahoraises. Dans le secondaire, plus de 2 300 places supplémentaires seront créées.
Plusieurs réformes éducatives interviendront à Mayotte dès la rentrée 2014, a annoncé lors d’une conférence de presse le vice-recteur local, François Coux.
Ainsi, les communes d’Acoua, Bandraboua, Boueni, Chiconi, Kani Keli, M’Tsamboro et M’Tsangamouji devraient pouvoir fonctionner sans aucune rotation des classes - un groupe d’élèves le matin, un autre l’après- midi- afin de garantir un enseignement de qualité aux enfants du 1er degré, rapporte Orange Mayotte. Le vice-rectorat table dès lors sur la création de 561 places supplémentaires.
Mais les plus grands chantiers pour la prochaine rentrée concerneront surtout l’enseignement secondaire comme le mentionne d’ailleurs le document mis à la disposition de la presse.
Les travaux d’extension effectués actuellement au niveau de plusieurs établissements devront permettre d’accueillir plus de 2 300 places supplémentaires dont 612 au lycée de Mamoudzou (+18 salles), 300 au collège de M’gombani (+10 salles) et 300 places (+10 salles) chez celui de Doujani. Le collège de Bandrélé devra aussi disposer de 4 salles supplémentaires pour 120 places contre 1 320 places au total pour ceux de Majicavo et Kwalé.
Par ailleurs, une seconde Unité Pédagogique sera opérationnelle à Pamandzi pour accompagner les élèves nouvellement arrivés à Mayotte. Une structure similaire existe déjà au collège de Tsingoni.
Dans l’optique « plus de maîtres que de classes », le vice-rectorat annonce le recrutement de 40 éducateurs scolaires à temps partiel ou ETP dans le 1er degré, 140 dans le secondaire et 7 autres à titre de conseillers principaux d’éducation. 80 ETP assureront également l’encadrement des élèves en difficulté.
A travers ce vaste chantier, le vice-rectorat souhaite offrir « des moyens qui doivent permettre de consolider une politique éducative au service de la réussite de tous les élèves, des moyens qui renforceront l’autonomie des écoles, collèges et lycées ».