Une série de cambriolages a secoué Mamoudzou durant le week end.
Les cambrioleurs n’ont pas épargné les habitants de Mamoudzou samedi dernier. Commerces, restaurants et particuliers, une dizaine en tout, ont été la cible des malfrats. Certains faits se sont même déroulés en pleine journée selon les médias locaux.
Le phénomène est devenu très courant dans le département à tel point qu’il est devenu un sujet à débat sur la toile. Alors que certaines réactions s’acharnent directement sur les autorités, expliquant que les plaintes déposées par les victimes restent souvent sans suite, d’autres évoquent le manque de moyens mis à la disposition des forces locales pour répondre au mieux à cette insécurité.
Par ailleurs, les mots « délinquance » et « immigration clandestine », resurgissent souvent dans les forums. Selon certains internautes qui se sont exprimés sur le site ndjema.com, les auteurs de ces actes sont souvent des mineurs venus tenter leur chance à Mayotte. Et ils récidivent plus facilement, estiment certains, car le département ne dispose pas suffisamment de structures de soutien pouvant les accueillir et les assister de façon à ce qu’ils aient une scolarité normale ou une vie plus décente.
Cette délinquance des mineurs avait déjà été longuement discutée lors d’un conseil intercommunal qui s’est tenu début décembre à Pamandzi. Des maires, des représentants des services d’Etat ainsi que diverses associations mahoraises ont assisté à cet atelier de travail dont l’objectif était de trouver la meilleure stratégie pour mettre un terme à cette insécurité.
Face à la presse, le procureur de la République, Philippe Faisandier, a insisté sur le développement des mesures éducatives, de réparation, de médiation et d’accompagnement afin de prévenir les cas de récidives ainsi que le renforcement des moyens mis à la disposition des policiers municipaux.