Illustration - DUPUY FLORENT/SIPA
Depuis plusieurs jours, Mayotte est le théâtre d’affrontements entre des jeunes de quartiers rivaux… La députée Estelle Youssouffa (LIOT) lance un "cri de détresse".
Mardi 22 novembre, la députée de Mayotte Estelle Youssouffa (LIOT) a lancé un "cri de détresse" quant au "cycle de vendetta", de "barbarie et de terreur" sur le département, dans "l’indifférence générale" à Paris. Elle a affirmé, dans des propos relayés par les médias nationaux comme Le Figaro : "on parle de hordes de centaines de jeunes, la plupart d’entre eux, des Comoriens en situation irrégulière qui ont entre douze et treize ans, sont armés de machettes et qui sèment la mort".
La députée déplore : "on se demande quand est-ce que trop c’est trop ? Que vaut la vie de nos enfants qui vont à l’école la peur au ventre depuis des mois ?". La députée a ensuite assuré que l’île pouvait basculer "dans la guerre civile". De son côté, le ministère de l’Intérieur a annoncé l’envoi d’une dizaine de policiers du Raid à Mayotte pour aider les autorités locales.
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Mamoudzou est secouée par la violence depuis plus d’une semaine en raison de conflits entre quartiers. Le 12 novembre, un jeune de 20 ans a été notamment tué à la machette… Un bus scolaire a ensuite été attaqué dans le quartier de Kawéni, d’où la victime était originaire… Le week-end dernier, 200 à 250 jeunes de ce quartier sont allés se confronter à ceux du quartier de Doujani…
Un automobiliste a été poignardé et plusieurs enfants ont été blessés dont un mineur de 12 ans qui a reçu un coup de machette à la tête quand son car scolaire a été attaqué.
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