ARNAUD ANDRIEU/SIPA
Après un an et demi de travail et de réunions, le département de Mayotte a sa nouvelle marque : "OuiMayotte".
Une séance plénière éclair a été organisée à [Mayotte->https://www.linfo.re/tags/mayotte] pour présenter la marque territoriale du département : "OuiMayotte". Une reproduction stylisée de l’île en forme d’hippocampe entourée par sa barrière de corail, est associée à ces deux mots. En préambule, Damir Chanfi, Responsable du Pôle international et Attractivité a annoncé que "cela n’a rien à voir avec un quelconque aspect institutionnel". "Ra Hachiri !" (Soyons vigilant) reste la devise de Mayotte. Mais il fallait "un slogan qui nous porte à l’international", a renchéri Sidi Mohamed, vice-président du département, chargé de la Coopération décentralisé, rapporte Le Journal de Mayotte.
Pour trouver cette marque, un travail a été mené depuis un an et demi par le cabinet MMAP qui avait été présenté par l’ADIM (Agence Départementale de l’Innovation de Mayotte). Marc Marynower, universitaire et PDG de l’agence MMAP, a les marques de territoire de l’Ile de France, Bordeaux, l’Alsace, Saint-Pierre et Miquelon ou Saint-Barthélemy à son actif. Avant de sortir "OuiMayotte", plusieurs séances ont réuni les acteurs du monde économique et la tendance qui est sorti des échanges, est un besoin d’envisager Mayotte de manière positive."Ce ‘OuiMayotte’, pourra être utilisé par les acteurs économiques, qui l’ont validé, touristiques, résidentiels, qu’ils soient publics ou privés", a renchéri Marc Marynower.
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Durant cette séance plénière, des points réguliers ont été proposés aux élus dont Daniel Zaïdani. "Parfois, ce qui est simple est le plus efficace. Cela sous-entend, ‘oui, d’accord a pour travailler avec Mayotte", a expliqué le conseiller de Pamandzi qui est le principal défenseur. Par ailleurs, les acteurs économiques ont besoin d’une marque, notamment qui ne repositionne pas toujours le statut de Mayotte. Ainsi, il y a un risque de frustrer les entrepreneurs quand il faut échanger avec les Comores.
Toutefois, la conseillère de Koungou, Raïssa Andhum a porté des interrogations sur le risque de plagia au regard du "‘Oui Go’ de la SNCF". Cependant, la marque a été déposée à l’INPI, l’Institut national de la propriété industrielle après son adoption par les acteurs économiques.
Ahamed Attoumani Douchina, conseiller de Boueni, a souhaité quelque chose de plus emblématique, "comme ‘l’île intense’ pour qualifier La Réunion". De son côté, Aynoudine Salimé, Mtsamboro s’étonnait qu’on ait eu besoin d’avoir recours à un cabinet de métropole pour accoucher d’un "oui".
Ce travail de près de 2 ans a nécessité un budget de 20 000 euros, les responsables projettent, par ailleurs, de l’associer avec des produits comme des coques de Smartphone, couvertures de calepin, sacs, clés USB, etc. Les élus ont approuvé la marque à l’unanimité, après en avoir débattu.
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