Le général Yves Métayer, commandant supérieur (COMSUP) des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) a tenu jeudi 11 juin 2020 aux côtés du médecin chef des services Serge Cremades, chef de détachement de l’élément militaire de réanimation (EMR) du Service de Santé des armées (SSA), du colonel Hugues Latournerie, chef de corps du détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM), du médecin chef des services Pierre-Etienne Bertran de la Direction interarmées du Service de santé (DIASS) des FAZSOI, de la directrice du centre hospitalier de Mayotte (CHM), Madame Catherine Barbezieux-Betinas, du président du Conseil de surveillance du CHM, Monsieur Issa Issa Abdou et du président de la Communauté médicale d’établissement du CHM, le Docteur Hervé Apéré.
L’élément militaire de réanimation du service de santé des armées (EMR-SSA) est une structure qui n’existe pas en tant que telle dans les armées. Créé à partir d’éléments qui habituellement constituent les antennes médico-chirurgicales en opérations extérieures, l’EMR-SSA mis en place au CHM se compose aujourd’hui de 10 lits de réanimation autour desquels se relayent actuellement 4 équipes composées d’un médecin anesthésiste, de 5 infirmiers et de 4 aides-soignants, soit un total de 45 personnels sanitaires. Un renfort en matériels sanitaires militaires dont l’installation dans une des ailes du CHM s’est terminée le 1er juin 2020.
« Pour l’heure, le désengagement de l’EMR-SSA n’est pas à l’ordre du jour car tant que le besoin existera à Mayotte, l’élément aura une raison d’être », précise le médecin chef des services Serge Cremades, chef de détachement de l’EMR-SSA.
À l’occasion de ce point presse, le COMSUP a pu également revenir sur les renforts sanitaires, tant humains que matériels, envoyés depuis la métropole dans le cadre de l’opération Résilience menée par le Ministère des Armées. Mayotte a ainsi concentré les ¾ des missions des FAZSOI dans le cadre de Résilience. Une mobilisation exceptionnelle qui a permis la réalisation d’une quinzaine d’actions majeures et la mobilisation totale (à Mayotte et à La Réunion) de 4 000 militaires, faisant de l’île aux parfums le département avec le plus fort taux d’engagement des armées.