A l’issue de son procès, une mère de famille écope de sept mois de prison avec sursis pour violence et délaissement de mineurs.
Les faits de violence datent de 2017 quand des enfants de 7, 9 et 11 ans se présentaient à l’école avec des plaies mal soignées et un manque d’hygiène évident. La direction de l’école a alors pris l’initiative d’aviser le vice-rectorat de Mayotte.
Lors de leur audition, les enfants ont confié que leur mère, pour les corriger, les frappait avec un chengoué (une sorte de fouet traditionnel). Il arrive aussi à la mère de famille de les corriger avec un galet ou un pilon qui sert à piler les piments.
Quand Mme Farsia Hassane a été auditionnée, elle a reconnu les faits. Pour le problème d’hygiène, elle a confié ne pas avoir du temps à consacrer à la lessive.
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Les enfants victimes de violence, représentés par une administratrice ad hoc et Me Ibrahim, ont été placés en famille d’accueil. Une procédure à laquelle la mère de famille s’oppose.
Lors de son procès, qui a eu lieu, mercredi 22 juillet, la mère a été condamnée à sept mois de prison avec sursis pour violences et délaissement de ses trois enfants. Elle devra aussi payer 1 euro de préjudice moral. Les résultats d’une expertise ont révélé que Mme Farsia Hassane souffrirait de déficience intellectuelle, d’angoisses et d’inhibition.
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