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Alors qu’il a toujours nié les faits qui lui sont reprochés, l’ancien entraîneur de football les a reconnus en intégralité. Ils remontent à 2017, à Kangani, où sept jeunes garçons ont été victimes d’agressions sexuelles.
Un ancien entraîneur de football a été condamné mercredi à 25 ans de réclusion criminelle à l’issue d’un procès qui s’est tenu à huis clos devant la cour d’assises de Mayotte. L’accusé a été reconnu coupable de viols et d’agressions sexuelles sur sept mineurs, âgés de 9 à 14 ans au moment des faits. La peine comprend 25 ans de réclusion avec une période de sûreté de 16 ans. Il lui est désormais interdit d’exercer une quelconque activité en lien avec des enfants, rapporte Mayotte La1ère.
L’homme avait jusqu’alors toujours nié les faits. Ce n’est qu’à l’audience qu’il a reconnu l’ensemble des actes qui lui étaient reprochés. L’enquête avait été déclenchée par le témoignage d’un jeune garçon à une assistante sociale. Rapidement identifié, l’accusé s’était enfui en Italie. Il a été interpellé grâce à un mandat d’arrêt international. Les débats se sont concentrés sur son parcours personnel et les conséquences de ses actes.
Le ministère public a relevé une prise de conscience partielle de la part de l’accusé, qui a présenté ses excuses aux victimes. Ces dernières restent profondément marquées par les agressions qu’elles ont subies. Leur avocat a exprimé son inquiétude face à l’absence de suivi médical adapté. Déjà condamné en 2013 pour agression sexuelle sur mineur, l’accusé avait aussi été sanctionné en 2017 pour consultation de contenus pédopornographiques. Le parquet avait requis 30 ans de prison, mais les jurés ont fixé la peine à 25 ans, rejetant la demande de la défense qui plaidait pour une condamnation inférieure à 20 ans.
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