Après trois semaines de mobilisation, la pénurie alimentaire guette les Mahorais. Les grandes surfaces, prises pour cible par les manifestants, ont dû baisser leurs rideaux, et les rares boulangeries à être ouvertes ont été prises d’assaut. Les manifestants appellent désormais à se nourrir à l’ancienne. Faute de mabawas – ailes de poulet –, les maniocs, bananes et fruits à pain reviennent dans les assiettes. Le préfet de Mayotte Thomas Degos regrette de son côté l’attitude de certains élus locaux qui ont exigé la fermeture des magasins.