Mayotte : le jeune garçon, agressé à la sortie de son lycée, est décédé

LINFO.RE – créé le 10.04.2021 à 15h18 – mis à jour le 11.04.2021 à 11h50 - La rédaction

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Miki, un lycéen de 17 ans, a été agressé à coups de ciseaux par un autre élève du même établissement, jeudi 8 avril à Mayotte.

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Agressé par un autre élève

Les violences et agressions aux alentours des lycées ne cessent de faire des victimes à Mayotte. Effectivement, Miki, un jeune garçon de 17 ans de Mtsangadoua (nord) est décédé dans la soirée du samedi 10 avril après avoir été agressé par un autre élève du même établissement.
Cette triste nouvelle a été annoncée par Laïthidine Ben Saïd, maire de Mtsamboro à la presse française, et relayée par le journal Le Figaro.

Les faits

Jeudi 8 avril, Miki s’apprêtait à monter dans le bus le ramenant chez lui lorsqu’il a reçu plusieurs coups de ciseaux de la part d’un autre lycéen, selon le rectorat. Le jeune garçon s’est trouvé dans un état critique, puisqu’il a été blessé aux poumons, au cou et à la tête. Transporté en urgence par hélicoptère au Centre hospitalier de Mayotte (CHM) à Mamoudzou, il a succombé à ses blessures.

Colère des habitants

Après avoir eu connaissance de l’état de santé de Miki, la famille et les habitants de Mtsamboro ont érigé des barrages dans la localité. Comme le rapporte Ouest France, une réunion de crise a été organisée dans la journée pour tenter de calmer la colère des habitants. Le maire, des élus des communes voisines, des responsables de la gendarmerie, le secrétaire général de la préfecture et le recteur de Mayotte, Gilles Halbout ont été présents à cette réunion.

Le présumé agresseur interpellé

Face à ce drame, les parents d’élèves ont réclamé notamment, la réfection de la clôture, le renforcement du personnel de sécurité et un accompagnement psychologique. Par ailleurs, le présumé agresseur de Miki a été appréhendé.
Selon le journal, il s’agit de la troisième agression de la semaine dans des lycées de Mayotte. Malgré la présence des forces de l’ordre ou d’équipes de sécurité, les violences sont courantes sur l’archipel.
En 2018, les Mahorais ont manifesté dans la rue pendant trois mois pour dénoncer l’insécurité à la suite de l’incursion d’une cinquantaine de jeunes au lycée Eiffel de Kahani.