Jacques Witt/SIPA
En marge de l’opération ‘Wuambushu’, Mayotte est en pleine tourmente. Mansour Kamardine, député Les Républicains du 101e département français, a réagi.
Mansour Kamardine a écrit un communiqué faisant état de fait de violence, de détériorations et d’agressions ciblant des institutions publiques ainsi que des élus de la république "qui ne cessent de s’amplifier depuis 3 ans". Il redoute notamment que ces menaces assumées "dans l’intimidation et la violence" ne provoquent de vrais conflits entre les Mahorais, rapporte Le Journal de Mayotte.
Le député LR appelle ainsi l’État à "se ressaisir" dans sa stratégie diplomatique.
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Fin avril dans une interview accordée à CNews, l’élu a déjà affirmé que ‘Wuambushu’ était une opération "de dernière chance". Selon lui, "si nous voulons continuer à vivre ou avoir un semblant de vie républicaine à Mayotte, il faut que cette opération réussisse". Le député rappelle que depuis 2016, Mayotte "n’est pas à l’abri d’une guerre civile". Et que si cette opération n’aboutit pas, "il y aura une telle colère que les gens pourraient se sentir obligés de se défendre comme nous le voyons déjà".
Dans cette même interview accordée au média français, Mansour Kamardine assure qu’aujourd’hui, "les Mahorais ne vivent plus", que les maisons sont barricadées, et qu’ils ont peur d’envoyer leurs enfants à l’école. "Il n’y a plus de vie sociale. Les habitants vivent un enfer, à n’importe quel coin de rue nous pouvons nous faire agresser gratuitement. Cela créer une vive tension", dit-il.
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