Le bouclier qualité prix connaît un franc succès à Mayotte selon Philippe Laycuras, le secrétaire général pour les affaires économiques et régionales (SGAER).
Le bouclier qualité prix, un dispositif mis en place par le ministre des Outre-mer Victorin Lurel pour combattre la vie chère et améliorer le pouvoir d’achat, serait particulièrement plébiscité par les ménages mahorais.
Philippe Laycuras, le SGAER et également sous-préfet de
Mayotte, parle d’un "véritable succès". "
Régulièrement, mensuellement, toutes les grandes surfaces nous font remonter la liste des fameux 76 produits, avec les prix affichés par produits. Cela nous permet d’avoir une vision sur l’évolution des prix depuis la mise en place du bouclier qualité prix. Et je peux vous dire que contrairement à ce que l’on peut croire et notamment au ressenti que l’on a au niveau local, quand on regarde les chiffres, le bouclier qualité prix est un succès", déclare-t-il dans des propos rapportés par Mayotte Hebdo.
Lors de la prochaine réunion de l’observatoire des prix, prévue mardi 10 décembre, le SGAER a l’intention de proposer une nouvelle liste de produits à intégrer dans le panier Lurel. Autre nouveauté, Philippe Laycuras souhaite étendre cette liste de produits aux "doukas", appellation donnée aux petites surfaces sur l’île au Lagon.
Cette mesure a été envisagée "parce qu’on estime que 50% de la commercialisation des produits réalisée sur le territoire (mahorais) se fait par les doukas", explique le sous-préfet de Mayotte. Et lui d’ajouter qu’"il faudra ensuite mettre en place rapidement la stratégie qui doit nous permettre absolument d’aboutir au premier janvier 2014 à une négociation terminée avec les distributeurs" locaux.
Depuis le 1er février 2012 jusqu’à l’entrée en vigueur du bouclier Lurel, les prix à la consommation se sont visiblement stabilisés, relève le secrétaire général pour les affaires économiques et régionales, qui compte miser sur la qualité des produits concernés par ce dispositif. "Les prix sont restés stables sur une année. Ensuite, là où il est absolument nécessaire de travailler, c’est sur la qualité du produit. Je pense que c’est là où, effectivement, les consommateurs sont très sensibles", conclut Philippe Laycuras.