ISA HARSIN/SIPA
Le Belge de 44 ans, en cavale depuis plusieurs mois, a été condamné pour homicide involontaire sur son épouse. Il s’est enfui à Mayotte avec sa nouvelle compagne belge également.
La police française a interpellé, mardi 3 août à Mayotte, un Belge de 44 ans. Ce dernier est en cavale depuis plusieurs mois après avoir été condamné en 2013 à 8 ans de prison pour coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner. D’après une source policière relayée par Le Figaro, le quadragénaire a étranglé sa femme après qu’ils se sont disputés sur fond de jalousie et d’alcool. Il n’est jamais retourné dans sa cellule fin 2020 alors qu’il bénéficiait d’un régime de semi-liberté.
Le fugitif a fait l’objet d’un mandat d’arrêt européen délivré par le tribunal de Namur. Les autorités belges ont également prévenu la Brigade nationale de recherche des fugitifs (BNRF) en France, une unité spécialisée dans ce type d’enquêtes. Le Belge a toutefois réussi à s’enfuir à Mayotte avec sa nouvelle compagne également de nationalité belge. Le couple a pu être localisé grâce à la malveillance de la femme très active et peu discrète sur les réseaux sociaux. La police mahoraise a alors su que le fugitif travaillait dans le département comme gardien de maisons.
Arrêté à Sada, une commune à l’ouest de l’île principale de Grande-Terre, le Belge a été présenté au parquet de Mamoudzou. Le fugitif a été placé en rétention en vue de son extradition sous 40 jours vers la Belgique, le délai prévu par le mandat d’arrêt européen. "Ce n’est pas un criminel d’habitude ni un braqueur, l’interpellation a été facile", a expliqué Laurent Simonin, directeur territorial de la police à Mayotte. "Il est assez rare que des gens viennent se réfugier à Mayotte" où le couple n’avait "aucune attache", a-t-il ajouté.
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