ARNAUD ANDRIEU/SIPA
Pour libérer la parole quant aux violences sexuelles, l’association Hakiza Wanatsa et une soixantaine de partenaires ont mis en place un questionnaire en ligne, totalement anonyme, en marge d’une vaste campagne pour lutter contre ce fléau à Mayotte.
L’association Hakiza Wanatsa indique dans des propos relayés par Le Journal de Mayotte que pour cette campagne, la stratégie d’intervention retenue propose "un déploiement combinant une première période de sensibilisation d’avril à novembre 2021 à une réflexion de fond quant à la prise en charge des victimes de violences sexuelles sur l’île".
Et aussi, qu’en préambule au lancement solennel de la campagne, un questionnaire de sensibilisation sur le sujet des violences sexuelles, "à la connaissance qu’en a la population et à la connaissance du droit sera mis à disposition de chaque personne".
Les hommes, les femmes, et les jeunes pourront alors tester leurs connaissances et "prendre conscience de la gravité des faits". Le collectif précise ensuite qu’une section du questionnaire est ouverte "à la libération d’une parole au besoin". Et les résultats statistiques seront publiés régulièrement.
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L’association Hakiza Wanatsa souhaite "impulser la sensibilisation en s’appuyant d’abord sur la signature solennelle, la promotion et la diffusion d’une Charte de l’engagement qui rappelle le droit et les devoirs de protection des adultes envers les personnes mineures".
Cette charte et le questionnaire sont complémentaires et croisés, "descendant pour la charte (du plus grand responsable au plus petit) et ascendant (depuis l’ensemble de la population) pour le questionnaire". Et leur promotion va être soutenue par une campagne graphique et audiovisuelle dès septembre.
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