Des grenades lacrymogènes ont été tirées par les forces de l’ordre pour éparpiller les belligérants dans les villages de Dzoumogné, Bouyouni et Koungou à Mayotte.
Les forces de l’ordres dans le nord de Mayotte étaient débordées ce week-end. De multiples caillassages ont eu lieu les soirs du 5 et du 6 mars dans les villages de Dzoumogné, Bouyouni et Koungou. Les véhicules de la gendarmerie ou des ambulances ont été la cible de jets de pierre, rapporte le site Linfokwezi. A chaque fois, les forces de l’ordre ont dû faire usage de grenades lacrymogènes pour disperser les belligérants.
Face aux multiples caillassages du côté de Dzoumogné, les personnels soignants de l’établissement ont adressé une lettre incendiaire au centre hospitalier de Mayotte. "Nos vies sont menacées et nous sommes dans l’obligation de venir travailler sans aucun cadre de sécurité.", ont-ils écrit en soulignant qu’ils sont touchés moralement et physiquement. Ils lancent également un appel aux partenaires sociaux et institutionnels pour éviter la catastrophe.
Selon la même source, le personnel a pris une décision après concertation. La démarche consiste en une demande de plainte, un courrier adressé aux membres de CHSCT pour saisir le procureur, et des grèves dans un mois pour la reconnaissance du pôle et le suivi des échéances.
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