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Ils devaient être décorés par Christophe Castaner le mardi 16 avril. Le ministre de l’Intérieur a dû rentrer d’urgence en France après l’incendie de la cathédrale de Notre-Dame à Paris. Le préfet s’en est chargé.
Comme le rapporte Le Journal de Mayotte, c’est la capitaine Cécilia di Pirro qui a été la première à être décorée par les médailles d’argent de la sécurité intérieure. Elle est agent de la Police aux frontières, et était à la tête du Groupe d’enquête de lutte contre l’immigration clandestine (GELIC) à Mayotte. Ensuite, ont été ’remerciés’ Saïd Houmadi - gardien de la paix, Yann Tartarin - Major, ainsi que Sylvère Prat et Olivier Quidal, des brigadiers-chefs. Ils ont "contribué au rétablissement de l’ordre à La Réunion à la suite des violences urbaines du mouvement des Gilets Jaunes".
Parmi les membres de la police nationale, il y avait notamment le major Michel Carré, le major Ali Madiou, le brigadier Thierry Lizola, ou encore Priscilla Poirier, brigadier-chef encadrant un service en charge des affaires pénales liées aux enfants. Chez les gendarmes, le lieutenant Hambaly Ahamada, ayant supervisé la mise en place des Cadets citoyens, a été décoré.
Le capitaine de gendarmerie Arnaud Grivel a été félicité pour son travail aux commandements de la brigade nautique pour la lutte maritime contre l’immigration clandestine. Mais aussi, pour sa "forte mobilisation pendant les 45 jours de grève pour assurer la continuité du service public". Abasse Hassanali, qui travaille à la préfecture depuis plusieurs années, a également été cité.
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Des décorations ne concernant pas forcément le territoire ont été attribuées. L’a notamment eu Maxime Ahrweiller, inspectrice de l’administration qui travaille aux services du SGAR de la préfecture de Mayotte. Elle a participé à l’expulsion de l’imam salafiste Doudi, de Marseille pour l’Algérie.
De son côté, Binti Assani a été acclamé. Cet agent de la préfecture a réussi à contourner "chaque jour les barrages en 2018 au prix de plusieurs heures de marche quotidienne pour assurer le service de… la paye (…) ça n’est pas trop protocolaire mais ça vous assure une réputation", affirme le préfet, sourire au visage. Ensuite, Yassine Boinali président départemental de la Croix rouge, s’est fait remarquer pour ses actions pendant la crise des décasés en 2017.
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