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En février 2024, la députée Estelle Youssouffa a affirmé que la maternité de Mayotte est la plus grande d’Europe. Elle y enregistre 12 000 naissances par an. Ce chiffre n’est pas confirmé par les statistiques officielles, mais reflète la réalité.
Le centre hospitalier de Mayotte regroupe trois maternités, dont celle de Mamoudzou, qui reçoit 70 % des accouchements. Seule cette structure dispose d’une équipe médicale complète et d’un service de réanimation néonatale. En 2023, elle a enregistré 10 284 naissances, avec un taux de césarienne de 15 % et 18 % de péridurales, selon Mayotte 1ère.
Le pôle maternité, actif depuis 2009, assure la prise en charge gynécologique et obstétrique de la majorité des patientes de l’île. Cependant, en raison d’une natalité élevée et d’un manque de personnel, l’hôpital peine à répondre à la demande. Avec seulement 7 salles d’accouchement, bien en deçà des 13 nécessaires, les conditions d’accueil sont préoccupantes.
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Dès la confirmation de grossesse, un suivi médical est essentiel pour éviter les complications. À Mayotte, les futures mères peuvent consulter des médecins généralistes, des sages-femmes libérales, les PMI ou le CHM, qui regroupe trois maternités. Mamoudzou gère les grossesses complexes, tandis que les maternités périphériques assurent le suivi des grossesses normales. Les consultations, échographies et analyses sanguines permettent de détecter d’éventuelles pathologies, comme la trisomie 21, le diabète gestationnel ou des infections à risques.
En cas de risque élevé, un transfert vers La Réunion peut être envisagé, car les infrastructures saturées et le manque de personnel compliquent l’accouchement. En 2023, 310 femmes ont préféré accoucher hors de Mayotte. Malgré tout, Mamoudzou reste un recours, notamment pour les femmes étrangères.
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