Le vendredi 13 janvier, une opération qui a réuni la gendarmerie nationale, la DEETS, l’ULAM, la DEAL, et la DAAF, a permis d’intercepter un bateau de pêche provenant de Madagascar qui transportait illégalement 3,5 tonnes de poissons congelés.
Sur les lieux, à part "l’absence de titre de sécurité du navire et la présence d’un matériel de sécurité incomplet et obsolète", les agents ont noté que les personnes présentes à bord "ne correspondent pas aux marins déclarés sur la liste d’équipage", selon la préfecture. Le Journal de Mayotte rapporte que les premiers éléments de la direction de l’environnement, de l’aménagement, du logement et de la mer (DEALM) ont permis l’établissement "d’un transport de produits de la pêche maritime provenant d’une activité illégale".
L’institution évoque "un faisceau d’indices" qui conduit à cette hypothèse… Ce serait un "ravitaillement en produits de la pêche ne provenant pas des eaux sous souveraineté française, mais achetés congelés à Madagascar et vendus à Mayotte comme issus de la pêche locale". Ils ont mis la main sur 3,5 tonnes de poissons.
Pour sa part, le service de la Direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DAAF) a contrôlé des "conditions de conservation et effectué une analyse sanitaire des poissons présents à bord". Les pôles concurrence et travail de la Direction de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DEETS), eux, ont "évalué l’activité pratiquée au regard de la réglementation en vigueur en matière d’emploi et de commercialisation".
L’institution prévient que les propriétaires de navires engagés dans une activité de cette nature s’exposent "à de lourdes sanctions devant le tribunal judiciaire de Mamoudzou".
> Toute l’actualité à Mayotte sur LINFO.re