Le groupe Caillé aurait annoncé 9 licenciements économiques ce matin au sein de sa filiale mahoraise.
Toujours en sursis, le groupe Caillé aurait décidé de licencier économiquement 9 salariés sur les 56 travaillant au sein de sa filiale automobile mahoraise, basée à Mamoudzou. Selon le Quotidien dans son édition de ce jour, la filiale du groupe Caillé commercialisant les voitures de marque Peugeot et Citroën sur l’île aux Parfums, doit annoncer ce jeudi des licenciements économiques.
La situation financière de la société mahoraise est très inquiétante. Le document diffusé aux représentants du personnel fait état d’un chiffre d’affaires qui s’est effondré en 2011. Malheureusement, aucune reprise n’a été constatée au début de l’année 2012. Alors qu’elle voit ses comptes plonger dans le rouge, la société SMCI devra prochainement commencer à rembourser une partie de ses dettes.
La filiale automobile mahoraise subit de plein fouet la crise, alors que ses concurrents voient leurs ventes progresser. Dans ce contexte, la SMCI aurait décidé, toujours selon le Quotidien, de se séparer d’une petite partie de ses salariés. Les employés doivent se voir informer de cette décision ce jeudi.
Pour rappel, bénéficiant d’un sursis par le tribunal de commerce en septembre 2011, le groupe Caillé a échappé de peu à la liquidation, les juges ayant accepté de valider le plan de sauvegarde. Ce plan qui devrait être mis en application à partir du 30 septembre prochain et prévoit le remboursement de 221,6 millions d’euros de dettes sur 10 ans (cf linfo.re : Le groupe Caillé est sauvé).
