A Mayotte, le Président du Conseil Général a demandé à Nicolas Sarkozy d’intervenir pour mettre un terme à la grève contre la vie chère. Daniel Zaïdani demande des "réponses claires". Ce mardi, la manifestation n’a pas faibli, mais la situation semble moins tendue, peut-être parce que les forces de l’ordre se font plus discrètes. Aujourd’hui, aucun incident majeur n’a été recensé.
Plusieurs centaines de manifestants ont défilé ce matin dans les rues de Mamoudzou et ont donné de la voix. Ce mardi, aucun incident majeur n’a été relevé. Le mouvement de protestation contre la vie chère et pour l’accès à l’emploi s’est poursuivi dans un calme relatif. Les manifestants, comme à leur habitude, ont fermé les magasins restés ouverts. Une boulangerie a été pillée.
Pancartes à la main, près de 500 adultes et enfants (chiffres communiqués par la Police) ont battu le pavé sous un soleil de plomb, avant de se rassembler sur la place du Comité du Tourisme. C’est à cet endroit que les manifestants ont organisé un barbecue géant. Après les heurts et les échauffourées des derniers jours, les manifestants ont voulu que cette nouvelle journée de manifestation se déroule dans une ambiance plus sereine. Ils ne comptent pas abandonner leur combat pour autant. Les prochaines négociations auront lieu ce jeudi. Les milliers de Mahorais qui défilent dans la rue depuis bientôt trois semaines placent beaucoup d’espoir dans cette nouvelle réunion avec les représentants de l’Etat.
