En début de cette semaine, des actes de violences ont été perpétrés par un groupement de villageois de Kani-Kéli contre des clandestins qui squattent la localité.
En début de semaine, des actes de violences ont été perpétrés par un groupement de villageois de Kani-Kéli contre des clandestins qui squattent la localité. Ainsi, ces villageois ont sommé les clandestins, pour la plupart des Anjouanais, de quitter leur village.
En effet, Kani-Kéli est devenu, depuis quelques mois déjà, un site privilégié pour l’arrivée des kwassa-kwassa en provenance de l’Union des Comores grâce (ou à cause) du manque de radars dans la région.
Le président du Conseil général Ahmed Douchina a d’ailleurs attesté que le village est littéralement envahi par les clandestins.
Toutefois, il a admis que certains de ces comoriens viennent pour y gagner honnêtement leur vie.
Ainsi, Ahmed Douchina condamne fermement ces actes de violences. Il a rappelé que les services de l’ordre étaient là pour justement renvoyer les clandestins de manière humanitaire.