Lors de sa visite officielle à Mayotte en compagnie du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, le ministre de l’Outre-mer, Sébastien Lecornu, a insisté sur la lutte contre l’immigration clandestine inséparable de la lutte contre les bidonvilles.
La lutte contre l’immigration clandestine à Mayotte figure parmi les sujets évoqués par le ministre de l’Outre-mer, Sébastien Lecornu, lors de son passage dans le département. A cet effet, un possible sous-préfet dédié à la lutte contre l’immigration clandestine, poste créé en 2018 pourrait épauler celui de la lutte contre l’habitat insalubre. En ce qui concerne la lutte contre l’immigration et la lutte contre la délinquance, les moyens seront déployés, a souligné le ministre sur les propos relayés par le Journal de Mayotte.
Sébastien Lecornu a ensuite abordé la question des complicités mahoraises qui n’est pas suffisamment traitée, selon ses dires. "Il faut arrêter de se payer le mou, trop de gens qui sont des citoyens français jouent de complicité avec les passeurs et ils vont devoir en répondre, c’est un chantier qui nous attend", a insisté le ministre.
La lutte contre l’immigration clandestine et celle contre les bidonvilles sont indissociables, a précisé Sébastien Lecornu. Dans cette optique, des logements "très sociaux" doivent être construits dès l’année prochaine. Les loyers moyens sont alors fixés à moins de 150 euros, une gamme qui n’existe pas à Mayotte. Mêmes si ces loyers existent, les maisons sont insalubres, "avec des marchands de sommeil", a lâché le ministre de l’Outre-mer. "J’espère sortir 150 logements dès l’année prochaine.", a-t-il noté.
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