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Le ministre de l’Éducation nationale a exposé lundi ses deux solutions face à une éducation sinistrée sur l’île mahoraise. Il croit en un avenir confiant et très positif.
Les syndicats CGT Educ’action et Sud Éducation ont pu donner un aperçu de leurs revendications au ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer. D’ailleurs, ce dernier avait précisé que les problèmes éducatifs à Mayotte sont liés à la démographie et qu’il est venu afin de rehausser le moral de tout le monde.
Devant le personnel du vice-rectorat, le ministre a évoqué deux messages, à savoir le déblocage de moyens et la confiance pour un avenir éducatif plus optimiste.
"Nous avons les moyens d’y arriver grâce aux mesures que nous avons prises. Le moment est venu de s’unir autour de ces objectifs", a-t-il lancé.
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Jean-Michel Blanquer a assisté à l’inauguration de l’internat d’excellence au lycée de Tsararano. Une énorme chance pour une centaine de jeunes dépistés. En effet, ce lieu permet aux élèves qui ont des potentiels scolaires, artistiques ou sportives, d’habiter à l’internat.
"Sur 110 places, seules 60 sont occupées, à la fois parce que l’internat n’est pas une réponse éducative qui est entrée dans les habitudes ici, mais aussi parce qu’il faut débourser 1 200 euros par an", avait expliqué le proviseur du lycée de Tsararano, Didier Le Guillouzert, au ministre de l’Éducation.
À l’occasion de cette visite d’établissements, les syndicats, dont le SNUIPP, n’ont pas manqué de demander une "transformation en profondeur du système éducatif à Mayotte avec des investissements massifs."
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(Source : Mayotte.orange)
