Illustration - Rick Bowmer/AP/SIPA
La propagation du chikungunya inquiète les habitants et les autorités sanitaires de Mayotte. Face à la hausse des contaminations, la mobilisation s’intensifie pour freiner l’épidémie.
Le chikungunya gagne du terrain à Mayotte. Le dernier point sanitaire fait état de 900 cas confirmés, un chiffre en constante augmentation. Les zones les plus touchées restent concentrées dans le sud et le centre. Les autorités redoublent d’efforts pour limiter la propagation en multipliant les opérations de démoustication. Mais face à une circulation active du virus, la mobilisation communautaire s’impose comme une nécessité.
Pour contenir la propagation, des campagnes de sensibilisation sont également menées auprès des habitants pour rappeler les gestes de prévention. L’accent est mis sur l’élimination des gîtes larvaires et la protection individuelle. Les centres de santé restent en alerte pour prendre en charge les nouveaux cas et éviter les formes graves.
Face à l’épidémie, chacun est invité à adopter des comportements responsables. Le chikungunya se manifeste principalement par de fortes douleurs articulaires, accompagnées de fièvre et parfois d’éruptions cutanées. Si la maladie est rarement mortelle, elle peut entraîner de vives souffrances et une grande fatigue. Les habitants doivent surveiller l’apparition de symptômes et consulter rapidement en cas de signes.
Source : Journal de Mayotte
A lire aussi > "Vimkunya" : un nouveau vaccin contre le chikungunya examiné par la Haute Autorité de Santé