Cinq nouvelles stations de radios pourront être autorisées à émettre à Mayotte très prochainement. Le CSA (Conseil supérieur de l’Audiovisuel) en a décidé ainsi après un appel à candidatures lancé l’an dernier.
Sauf changement majeur, le paysage médiatique de
Mayotte s’enrichira bientôt de cinq nouvelles stations de radio, dont trois dans la catégorie des radios associatives, et deux autres dans la catégorie des radios indépendantes.
Après un appel à candidatures lancé l’an dernier, le CSA (Conseil supérieur de l’Audiovisuel) a procédé au dépouillement des dossiers, dont cinq a retenu l’attention de son Comité territorial, basé à
La Réunion.
Ont été sélectionnés notamment trois projets de radios associatives, à savoir, la « Radio Carrefour » à Acoua (100,6 MHz), « Radio éducative Mahécha » à Bandraboua (97,0 MHz) et « Mayotte FM » à Chiconi (95,1 MHz), révèle Le Journal de Mayotte.
Deux autres projets ont été sélectionnés dans la catégorie des radios indépendantes : il s’agit de « Chante FM » à Bandraboua (94,1 MHz) et de « FG Radio » à Pamandzi (94,4 MHz).
Les radios dites associatives ont pour vocation de mener « une mission de communication sociale de proximité » et donc de « favoriser les échanges entre les groupes sociaux et culturels, l’expression des différents courants socioculturels, le soutien au développement local, la protection de l’environnement ou la lutte contre l’exclusion ». De plus, elles doivent diffuser chaque jour des programmes locaux d’une durée d’au moins quatre heures. Quant aux radios indépendantes, elles doivent présenter une grille de programmes à « vocation locale ou régionale affirmée. »
Ces nouvelles stations privées seront autorisées à émettre sur le 101e département dans les prochains mois, au terme d’une démarche administrative et d’un parcours institutionnel pouvant s’étaler sur quatre semaines. « Les radios candidates ont quinze jours pour préciser le site sur lequel seront installées les antennes d’émission et leur altitude. Et elles n’ont que deux semaines supplémentaires pour élaborer la convention avec le CSA », explique Le Journal de Mayotte.