Victime de violences conjugales, une Mahoraise refuse de porter plainte et menace de ‘tuer son bébé’ dans son ventre si l’homme va en prison.
A Mayotte, une femme enceinte n’a pas hésité à mentir pour accuser à tort son compagnon et aussi a menacé de tuer son bébé si celui-ci va en prison. Les faits remontent au mois d’avril dernier, les voisins ont alerté la police à cause d’une dispute violente chez un couple.
Un homme, ivre, a été laissé dehors par sa compagne enceinte de huit mois et demi. Il s’est mis à défoncer la porte et ne s’est calmé que lorsque les policiers sont intervenus. La femme enceinte a refusé de porter plainte, ce fut la propriétaire du local d’habitation endommagé qui a porté l’affaire devant la justice.
Interrogée par la police, la femme enceinte a admis être victime de violences conjugales. Son compagnon lui aurait non seulement frappé au visage mais lui aurait aussi fait pression sur le ventre avec son genou en hurlant ‘c’est aujourd’hui que tu vas accoucher’. De son côté, l’accusé placé en garde à vue, nie les faits que l’on lui reproche.
Lors du procès qui a eu lieu mercredi, la femme enceinte a reconnu avoir partiellement menti pour les violences et avoir accusé à tort son compagnon sous le coup de la colère. Elle a par contre déclaré avoir été frappée au visage par son compagnon. Toutefois, elle refuse de porter plainte et menace de tuer son bébé si le père va en prison. A l’issue du procès, le tribunal a prononcé une peine de dix mois avec sursis. Par ailleurs, il est indiqué qu’il s’agissait d’une ‘peine exemplaire’ compte tenu de la ‘gravité des violences’.
(Source : orange.fr)
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