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Si beaucoup de Mahorais envisagent de voyager vers Madagascar, ils redoutent les effets de la peste. Les représentants de l’Agence régionale de santé Océan Indien ont donc expliqué tous les risques qui pourraient être encourus.
Mercredi 11 octobre 2017, le Conseil Économique, social et environnemental (CESEM) a invité les responsables de l’Agence Régionale de Santé Océan Indien (ARS OI) à se prononcer sur les dangers de l’épidémie de peste qui sévit actuellement à Madagascar. Ces déclarations ont été faites pour les Mahorais en partance vers la destination de la Grande île pour des vacances. "Nous sommes inquiets alors que des compagnies suspendent leurs vols", indique Harouna Attoumani, vice-président du Comité départemental du Tourisme (CDTM).
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En réponse à cette inquiétude, François Maury, directeur régional de l’ARS OI se veut rassurant. D’après lui, le risque est faible pour Mayotte. "Les équipages aériens sont formés, et le contrôle sanitaire aux frontières se fait à l’aéroport", a-t-il déclaré. Ces surveillances n’ont cependant pas été confirmées pour le port de Longoni où font escale des navires en provenance de Madagascar.
Pour rappel, le niveau de peste à Madagascar pour 2017 est plus fort que les années précédentes. "Cette année, les deux formes de pestes, buboniques et pulmonaires, se sont répandues dans les mêmes proportions. La bubonique se transmet par voie aérienne, les symptômes sont rapides et massifs, et sans prise d’antibiotiques, on peut en mourir. Mais elle se détecte rapidement, notamment à l’observation d’une forte toux et de vomissements", précise François Maury.
Source : Le Journal de Mayotte
