Lors de l’assemblée générale de l’Union Départementale des Associations familiales (UDAF Mayotte), le sénateur Thani Mohamed Soilihi a évoqué les problèmes sociaux et économiques pour dénoncer la crise de parentalité à Mayotte.
L’Union Départementale des Associations familiales (UDAF Mayotte) a interpellé les élus et les institutions sur la crise de parentalité à Mayotte. L’occasion également de consolider les objectifs de l’UDAF.
Les crises à Mayotte n’en finissent pas et ont des impacts sur la situation des familles mahoraises. Ali Nizary, président de l’UDAF reste cependant optimiste et assure que l’Union a affronté toutes les crises que le département a traversé. "Crise de l’école pour laquelle nous avions réuni les associations de parents d’élèves, celle des ‘décasés’, pour laquelle nous avons rencontré les associations humanitaires à Paris pour expliquer la problématique", a-t-il énuméré. Pour le sénateur Thani Mohamed, la crise de la parentalité se traduit par la perturbation des évolutions de ces XXème et XXIème siècles. "C’est la désagrégation de la famille qui explique les problèmes sociaux et économiques que nous vivons", explique-t-il.
Comme le rapporte le Journal de Mayotte, l’UDAF représente l’intérêt des familles en observant leurs besoins, et en gérant de nombreux services à leur destination, comme la médiation familiale en cas de problèmes, le service de mandataire judiciaire à la protection des majeurs (tutelle ou curatelle), elle peut aussi mener une action civile en cas de menace de leurs intérêts matériels et moraux. L’UDAF a en outre rappelé les quatre grands axes qui doivent encore être négociés avec l’Etat : "un meilleur accompagnement à la parentalité, sur les liens parents-écoles, décliner les dispositifs nationaux ‘parentes-écoles’ et développer le pilotage Départemental".
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