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À l’image de toute la France, Mayotte s’est figée dans le silence pendant une minute en hommage aux victimes de l’attentat de Nice. Dans un discours, le préfet ainsi que le président du département ont rappelé les valeurs de la démocratie.
L’attentat de Nice qui a fait 84 morts dans la soirée du jeudi 14 juillet a marqué le cœur de tous les Français. Le lundi 18 juillet à midi, Mayotte a fermé les trois jours de deuil national en respectant une minute de silence en hommage aux victimes de cette attaque. Avec une heure d’avance sur la Métropole, toutes les administrations se sont recueillies. "La France a été atteinte de plein fouet, pour la 3e fois en 18 mois, par une organisation terroriste. Des enfants, des femmes et des hommes ont perdu la vie ou sont gravement blessés, frappés sans pouvoir se défendre, frappés de façon aveugle, en totale négation de tout esprit d’humanité", a déclaré le préfet Frédéric Veau sur Mayotte Orange.
Le même esprit de compassion et d’intolérance par rapport aux attaques terroristes a eu lieu du côté des jardins du département de Mayotte. Les élus se sont rassemblés autour du président Soibahadine Ibrahim Ramadani pour rendre hommage aux victimes de l’attentat de Nice. La haute figure d’autorité a rappelé qu’en France, le combat pour la liberté et les droits de l’homme est indissociable du 14 juillet. Malheureusement, les terroristes ont choisi ce même jour pour attaquer Nice. "Comme pour Charlie Hebdo, comme pour le 13 novembre, comme pour les attaques de Copenhague et de Bruxelles, cet attentat est insupportable, il nous révolte et rien ne peut ou ne doit le justifier", a fait valoir le préfet de Mayotte.
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