D’après les informations révélées par le procureur de la République Joël Garrigue, une Portugaise qui aurait vécu à Mamoudzou serait mêlée à un réseau de trafic de "chimique" de manière pyramidale.
Un réseau de trafic démantelé à Mayotte
L’enquête menée par les autorités à Mayotte sur le réseau de trafic de chimiques récemment démantelé en est actuellement à ses premières conclusions. Il a été dévoilé que c’est une ressortissante d’origine portugaise qui serait à la tête de ce vaste réseau de trafiquants. Elle approvisionnait les dealers principaux qui ensuite, revendaient à des petits trafiquants ou autres clients. Pour rappel, les autorités locales avaient procédé à l’interpellation de 22 personnes, dont des métropolitains et des Mahorais. En détail, il y avait 16 "gros" dealers et 5 dealers "subalternes". La zone dans laquelle ce réseau de trafic de chimique opérait le plus se trouvait à Mamoudzou.
Déterminer à tout prix le rôle de chacun
La ressortissante portugaise mise en cause dans cette affaire de trafic de chimiques aurait déjà été connue par la police. Précédemment, elle avait été inculpée dans le démantèlement d’un premier réseau d’importation et de vente de drogue du même genre en 2014. À l’époque pourtant, elle n’avait joué qu’un rôle secondaire. Une fois ses fournisseurs écartés du circuit, elle a repris les rênes de ce réseau de trafic de chimiques. "À l’heure actuelle, l’enquête s’attache à établir le rôle exact de chacun et à retrouver les sommes générées par cette activité", a indiqué le procureur Joël Garrigue par rapport aux personnes interpellées.
Pas d’état d’âme pour les trafiquants de drogue
Il s’agit actuellement du deuxième réseau démantelé par les autorités mahoraises depuis 2014. "Taper dans la fourmilière, c’est toujours un motif de satisfaction. Perturber ce trafic, à défaut de l’éradiquer, c’est énorme. Et on continuera aussi longtemps qu’il le faudra. On n’aura absolument pas d’état d’âme, d’autant que chaque fois qu’on avance, on devient plus forts", a déclaré satisfait le procureur de la République. Pour rappel, le chimique fait partie des trafics de drogue sachant que c’est du cannabis de synthèse. Pour cette fois, les autorités entendent bien retrouver les quelques deux millions d’euros brassés par ce second réseau de trafic de chimiques.
Source : Le Journal de Mayotte
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