Le procès de l’affaire Roukia doit démarrer ce lundi et durer une semaine.
Les débats du procès de l’affaire Roukia débutent ce lundi à Mamoudzou. Durant une semaine, l’ensemble des preuves et des témoignages seront étudiés. Deux fonctionnaires du GIR et leur indicateur, seront appelés à la barre.
Des confrontations ont déjà été organisées à La Réunion où l’instruction de l’affaire a eu lieu il y a déjà deux ans. Celle-ci a fait grand bruit notamment par la mise en cause de gendarmes et de policiers du Groupe d’intervention régional de Mayotte soupçonné d’avoir monté des affaires de stupéfiants. La victime était elle-même concernée par une enquête pour viol. Le juge d’instruction qui a mené le début de l’enquête a lui aussi été relevé du dossier.
En août dernier, l’investigation a été bouclée. Le jugement doit être prononcé à la fin de la semaine.
Parmi les accusés, l’amant de l’adolescente qui est poursuivi pour trafic de stupéfiants et homicide involontaire. Il lui est reproché d’avoir fourni l’héroïne à l’origine de l’overdose mortelle et d’avoir tenté de cacher son corps sans vie. Sa patronne est aussi poursuivie pour complicité.
Les fonctionnaires appelés à la barre sont eux accusés d’avoir rendu au fournisseur de drogues une partie de ses produits. Une procédure possible mais très encadrée.
Deux indicateurs des policiers sont aussi poursuivis pour avoir participé au réseau de vente qui a été sollicité dans cette affaire.