Le préfet et la vice-recteur ont reçu les syndicats et les représentants des parents d’élèves. Le préfet pose un calendrier pour sortir de la crise.
Les rythmes scolaires s’étaient invités au séminaire des nouveaux personnels de l’éducation nationale à Dembéni ce samedi. Pour sa manif, le Snuipp-FSU de Rivo n’a pas eu besoin de mobiliser plus d’une quinzaine de mamans, le rendez-vous avec la vice-recteur et le préfet Seymour Morsy était déjà calé. L’entretien a duré environ une heure à l’issue duquel il était convenu que l’ensemble des écoles devaient rouvrir dès ce lundi. Jusqu’à présent, ‘’25% des écoles ne fonctionnaient pas’’, selon la vice-recteur.
A la sortie, Rivo du SNUipp-FSU et Kamiloudine Djanffar de la CGT, confirmaient la consigne, au nom de l’intersyndicale : ‘’les parents amènent les enfants dans les écoles ce lundi’’.
Concrètement, partout où les écoles étaient bloquées pour cause de rotation, l’organisation du temps scolaire sera le même que l’an dernier. Pour autant, ‘’l’esprit de la réforme doit tout même s’appliquer’’, demande la vice-recteur, avec deux temps de travail entrecoupés d’une récréation allongée à 45 minutes. Cette pause ‘’donne à ces écoles la possibilité de l’agrémenter d’un repas froid ou chaud’’, note la vice-recteur.
Préfet, vice-recteur et syndicats se retrouvent sur le fait que la solution à cette crise doit venir de la concertation, école par école. La démarche satisfait pleinement l’intersyndicale qui prévient : ‘’Les parents doivent demander la réunion du conseil d’école pour proposer les horaires et l’organisation du temps scolaire. Pour nous, tout doit être ouvert. Le conseil peut proposer une organisation allant jusqu’au retour du système antérieur.’’
Nous verrons comment se déroule cette journée de lundi mais les syndicats ont tout de même accepté le préalable posé par le préfet pour avancer sur toutes les questions soulevées par ce mouvement. Car pour le préfet Seymour Morsy, pas de doute, ’’les rythmes scolaires sont un prétexte pour aborder d’autres questions. C’est une crise juste, les questions posées sont cruciales et essentielles’’, précisait-il à la presse.
Ces questions : les cantines scolaires, la garde des enfants, les activités périscolaires et au-delà encore, le nombre d’enfants par classe et, également, les constructions scolaires.