Le Quai D’Orsay a confirmé ce vendredi que les deux Européens lynchés par une foule et brûlés vifs hier à Nosy Be étaient français. Un massacre sur fond de rumeurs de trafic d’organes. Six personnes ont été arrêtées.
Un début de calme revient à Nosy Be, un peu plus de 24 heures après le lynchage à mort de trois individus - deux européens et un Malgache - soupçonnés par des habitants d’avoir participé à l’assassinat d’un enfant et à un trafic d’organes.
Les deux européens ont été extraits de leur hôtel, torturés et brûlés vifs sur la plage. Ce vendredi, le Quai d’Orsay a confirmé l’identité de ces deux victimes, assurant qu’il s’agissait de deux ressortissants français.
L’un deux, un franco-italien vivait depuis plusieurs à Nosy Be et avait l’habitude de séjourner sur l’île malgache. L’autre Français, Sébastien Judalet était arrivé à Nosy Be au mois de septembre dernier avec un visa touristique de 60 jours.
Suite à ces massacres, les autorités ont lancé une enquête pour retrouver les auteurs de ces actes barbares. Dans le cadre de cette affaire, six personnes ont été interpellées, selon les informations communiquées par les autorités locales.
Les images de ce triple lynchage, insoutenables, circulent sur la toile depuis hier. Sur ces vidéo, des centaines de Malgaches assistent à la mise à mort des deux Européens brûlés vifs sur la plage touristique d’Ambatoloaka. La fumée qui se dégageait du brasier était visible à plusieurs centaines de mètres à la ronde.
L’oncle du jeune Mohamad - la troisième victime - a lui aussi été pris à partie par la foule en colère. Selon un hôtelier français installé à Nosy Be, la population était déterminée.
Images de la vidéo jointe : VIVA TV
