Christophe Raineteau, un ressortissant français âgé d’une cinquantaine d’années, est traqué par le gouvernement de la Centrafrique pour une fusillade qui a tué 26 personnes.
Le premier séjour de Christophe Raineteau à Madagascar remonte en décembre 2018. Le Français d’une cinquantaine d’années y est récemment retourné pour un voyage d’affaires. Mais en vertu d’un mandat international émis à son encontre, le présumé mercenaire a été interpellé à l’aéroport international d’Ivato par la police de l’air et des frontières (PAF) le 5 février dernier. Il y a été ensuite placé en garde à vue pendant 48 heures puis extradé à Paris après avoir comparu devant le tribunal malgache.
Soupçonné d’avoir facilité une attaque terroriste en Centrafrique, Christophe Raineteau a fait l’objet d’un mandat d’arrêt international le 21 décembre 2018. Des miliciens lourdement armés ont ouvert le feu dans l’Église catholique romane Notre-Dame-de-Fatima. Au total, 26 personnes ont perdu la vie, dont un prêtre. Onze chefs d’accusation pèsent sur ce ressortissant français à savoir acte de terrorisme, atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, association de malfaiteurs ou encore trouble à l’ordre public, détaille RFI.
L’avocat du Français maître Solo Ratsimoarivonya a confié qu’il n’a pas compris ce renvoi du territoire malgache sur fond de menace terroriste. Selon ses explications, les autorités malgaches ont ordonné son extradition vers Paris en vertu de l’accord de coopération judiciaire existant entre Madagascar et la Centrafrique. Selon une source judiciaire malgache, des magistrats centrafricains seraient venus à Antananarivo samedi après-midi. Toutefois, il n’a pas été indiqué si Christophe Raineteau a été auditionné ou non.
Lire plus d’actualités à Madagascar