Du 6 au 9 mai, la Foire Internationale de Madagascar ou FIM qui s’est tenue au Centre de Conférences Internationales d’Ivato a rencontré un franc succès. Malgré la crise politique du moment, l’affluence était au rendez-vous.
Cette année, la Foire Internationale de Madagascar (FIM) a accueilli outre les exposants nationaux, des entreprises en provenance de France, de la Réunion, du Pakistan et de l’Egypte.
Le thème principal de l’édition 2010 s’articulait autour de la relance économique alors que celle de 2009 touchait la croissance économique. Organisée sur le site duCentre de Conférences International d’Ivato, près de 20 000m² ont été mis à la disposition du public.
Techniquement, des équipements de qualité ont été mis en œuvre pour assurer le succès de cette rencontre. Les organisateurs étaient déterminés à faire preuve de professionnalisme, aller encore plus loin que l’édition 2009.
La FIM se présente comme le rendez-vous de haut niveau des hommes d’affaires, destinée à la promotion économique de Madagascar. Parmi les promoteurs et partenaires se trouvent la Chambre de Commerce et d’Industrie France-Madagascar (CCIFM), la Mission économique de l’Ambassade de France, diverses banques locales.
Malgré la crise politique d’une part et économique par voie de conséquence, les professionnels étaient au rendez vous. La Foire Internationale de Madagascar ou FIM a focalisé l’attention des opérateurs économiques.Nombreux sont ceux qui ont répondu présents pour cet événement : du petit producteur au grand industriel qui se battent au quotidien pour préserver leur exploitation.
Le succès actuel de la FIM, foire internationale de Madagascar, en exposants tout au moins, montre que les opérateurs sont d’une part très nombreux, mais restent aussi optimistes. " Il suffirait d’un retour à la normale pour que les affaires repartent" avance le directeur d’un groupe industriel.
Le potentiel économique de Madagascar est toujours présent, c’est son exploitation qui est difficile selon les professionnels . "Si le pays n’a pas sombré dans une crise plus grave, c’est aussi parce que nous sommes dans une économie du réel, qui ne vit pas sur les emprunts et le crédit. Les malgaches n’achètent pas avec de l’argent qu’ils n’ont pas. Une voiture achetée est une voiture payée par exemple. Ce faible recours au crédit a mis le pays et les banques à l’abri d’une faillite financière comme cela a pu être le cas ailleurs dans le monde".