Photo d'illustration - Laetitia Bezain/AP/SIPA
Des assouplissements de la loi sont constatés concernant l’adoption d’un enfant présentant un lien de parenté avec l’adoptant. Désormais, l’adoption monoparentale est autorisée à Madagascar.
Le journal Midi Madagasikara rapporte que les personnes célibataires, veuves ou divorcées sont autorisées à adopter un enfant ayant un lien de parenté avec elles. Dans ce sens, un nouveau décret portant sur certaines modifications est prévu.
L’adoption intrafamiliale est maintenant ouverte aux couples de sexes différents mariés civilement et aux personnes seules à Madagascar.
Tout enfant âgé de moins de 18 ans, rattaché par un lien de parenté ou d’alliance à l’adoptant peut être déclaré adoptable par l’ACAM (Autorité centrale de l’adoption Malagasy).
La procédure d’adoption intrafamiliale nationale concerne tout enfant de père et/ou de mère vivants, mais dont l’incapacité d’honorer leurs obligations parentales met l’enfant en danger ou orphelin de père et/ou de mère.
Une technicienne auprès de l’ACAM a apporté plus d’explication concernant cette procédure.
"Dans la loi 2007-014, l’adopté devait être âgé de moins de 12 ans. Dans cette nouvelle loi, il concerne tous les enfants de moins de 18 ans. Les adoptants doivent par contre, être âgés de plus de 30 ans", a-t-elle précisé. Selon le quotidien, ces points ont été soulevés jeudi 19 mai, lors de l’exposition se rapportant à la célébration du mois de la protection sociale à la gare Soarano (Antananarivo).
La responsable a invité les adoptants à se rendre au bureau du ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme bien qu’ils aient un lien de parenté avec l’enfant. Le but est de fournir tous les documents administratifs nécessaires. D’après elle, l’adoption d’une nièce ou d’un neveu après le décès, est très courante sur la Grande Ile, mais les adoptants oublient parfois de régulariser les papiers administratifs se référant à cela. "Pourtant, la présentation d’une ordonnance permet à la fois de protéger l’enfant et les adoptants", a-t-elle renchéri.
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