Selon Midi Madagasikara qui a eu accès à un rapport interne des Nations Unies, le président déchu Marc Ravalomanana et son tombeur Andry Rajoelina sont condamnés à s’entendre, faute de quoi, ils seront rayés de la liste des candidats aux prochaines élections présidentielles.
Dans un rapport politique envoyé à New York, des experts des Nations Unies ont opté pour la formule « Ni…Ni… », selon Midi Madagasikara. En clair, ni Marc Ravalomanana et ni Andry Rajoelina, ne pourra se présenter aux futures élections présidentielles, si les hostilités persistent entre les deux hommes.
Les deux principaux protagonistes de la crise à Madagascar seront donc empêchés de se porter candidat s’ils ne parviennent pas à aplanir leurs différends d’ici mi-août.
« Un accord politique doit être signé (par les deux parties) avant le 32e Sommet ordinaire de la Sadc (Communauté de développement de l’Afrique australe) prévu les 17 et 18 août », précise Midi Madagasikara.
Après une mission d’évaluation électorale dans la grande île, des experts des Nations Unies ont avancé un certain nombre de propositions politiques afin d’éviter d’autres crises postélectorales dans le pays.
Selon un calendrier définitif fixé par la Cenit(Commission électorale nationale indépendante pour la Transition), le premier tour de la présidentielle se déroulera le 8 mai 2013. La course à la montre a donc commencé pour Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina, qui « sont condamnés à s’entendre pour ne pas remettre en cause ce processus électoral soutenu par la Communauté internationale », analyse Midi Madagasikara.
En trois ans de crise, les négociations entre les deux rivaux politiques ont buté sur la question du retour de l’ancien président au pays mais aussi dans la vie politique.
La semaine du 6 août sera donc décisive pour la recherche d’un terrain d’entente entre les deux belligérants, conclut Midi Madagasikara.
Source : Midi Madagasikara