Edgard Razafindravahy, président de la délégation spéciale d’Antananarivo a été désigné candidat à l’élection présidentielle du 24 juillet prochain par le parti Tanora Gasy Vonona (Jeunes Malgaches Prêts-TGV).
Samedi 6 avril, au terme de deux jours de congrès, Edgard Razafindravahy a été proclamé candidat du TGV pour la présidentielle de juillet prochain. C’est une surprise car Camille Vital - l’ancien Premier ministre - était donné favori.
Edgard Razafindravahy est donc le candidat du parti présidentiel (Tanora malaGasy Vonona) soutenu par Andry Rajoelina pour la présidentielle prévue le 24 juillet 2013.
"Lutte contre le chômage, la corruption, accès à la santé et à l’éducation, quelques thèmes de campagne ont été esquissé par cet homme d’affaires de 51 ans, entré tardivement en politique" précise RFI. En tant que candidat à la présidentielle et occupant actuellement un mandat public, Edgard Razafindravahy devrait "démissionner de son poste de PDS d’Antananarivo au plus tard le 24 mai prochain selon le code électoral et la loi sur l’élection présidentielle".
Pour rappel : Andry Rajoelina - président de la Transition et fondateur du parti TGV (Tanora malaGasy Vonona) a confirmé dès le 15 janvier dernier sa décision de ne pas se présenter à la prochaine élection présidentielle en suivant les sollicitations de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).
En effet, la SADC invite "Rajoelina et l’ancien président malgache Marc Ravalomanana, deux principaux protagonistes de la crise malgache, à ne pas se porter candidats aux prochaines élections générales pour faciliter le processus visant à sortir le pays de la crise".
Dans un entretien exceptionnel livré à Antenne Réunion, le président de la transition malgache Andry Rajoelina a expliqué sa décision de ne pas se présenter à la présidentielle cette année : ."Il est important pour moi de préserver la paix et la stabilité à Madagascar (...). Il y a quelque chose qui est plus grand que le pouvoir, c’est le peuple (...). Je voulais éviter la guerre civile à Madagascar et nous avons pu éviter des affrontements ces trois dernières années. Aujourd’hui je me présente comme une solution pour Madagascar de demain".