Les deux finalistes de la présidentielle malgache sont tenus de s’abstenir à toute tentative de précampagne, avant le démarrage officiel de la propagande relative au second tour prévue le 29 novembre prochain.
Suite à un appel au respect de la loi lancé récemment par la Cour Electorale Spéciale (CES),
Jean Louis Robinson et Hery Rajaonarimampianina ont dû observer brièvement une trêve politique et se sont abstenus de se lancer précocement dans la propagande.
"Contrairement au premier tour pour lequel ils ont mené sans retenue de la précampagne", les deux finalistes de la présidentielle malgache se refusent de prendre une longueur d’avance par rapport à la campagne électorale, qui démarrera officiellement le vendredi 29 novembre.
Si lors du premier tour, ils disposaient d’une période d’un mois pour convaincre les électeurs à voter pour eux, les deux rivaux politiques n’auront droit qu’à 21 jours de campagne pour le second tour.
Le candidat n°3, appuyé par Andry Rajoelina, et le candidat n°33, qui a eu l’appui de Marc Ravalomanana, sont tenus de s’interdire un certain nombre de dérapages sous peine de sanctions, dont entre autres, « l’utilisation à des fins de propagande des biens publics notamment des voitures administratives ainsi que l’instrumentalisation des fonctionnaires d’autorité et des agents de l’Etat… », dans le souci de préserver la neutralité de l’Administration, détaille le quotidien Midi Madagascar.
Après le premier tour organisé le 25 octobre dernier, la CES a salué le bon déroulement de la campagne qui a eu lieu « dans un climat de respect réciproque et de ‘ fihavanana ’, exempt de tout propos belliqueux et irrévérencieux » et espère revivre la même ambiance dans les trois semaines qui précèdent le deuxième tour prévu le 20 décembre prochain.