Les résultats provisoires du second tour de la présidentielle à Madagascar seront proclamés au plus tard le 7 janvier 2014, selon la Commission électorale nationale indépendante (Cénit).
Le nom du candidat donné gagnant du deuxième tour de l’élection présidentielle malgache, qui se jouera entre Jean-Louis Robinson et Hery Rajaonarimampianina le 20 décembre 2013, sera connu dès la première semaine de 2014, révèle le quotidien Midi Madagascar, qui s’appuie sur les informations émanant de la Commission électorale nationale indépendante (Cénit).
Lors d’une conférence de presse tenue jeudi 12 décembre à Tananarive, la présidente de la Cénit, Béatrice Atallah, a fait savoir qu’elle procédera à la proclamation des résultats partiels du scrutin présidentiel à partir du 4 ou au plus tard le 7 janvier 2014.
« Nous avons pris cette marge pour parer à toute éventualité », a-t-elle expliqué dans les colonnes de L’Express de Madagascar, précisant que la publication des résultats des législatives se fera un peu plus tard.
La patronne de la Cénit affiche la prudence en raison des conditions météorologiques peu avantageuses. En effet, la météo locale prévoit l’arrivée de fortes précipitations, qui entraîneront « des risques de crues et d’inondations » durant le mois de janvier, et cela risquera de retarder la collecte des bulletins de vote dans les zones reculées du pays. « Les intempéries pourraient (…) compliquer le ramassage et l’acheminement des résultats », selon L’Express de Madagascar.
Afin d’accélérer le transport des bulletins de vote vers le siège de la Cénit à Alarobia, Tananarive, Béatrice Atallah a évoqué le déploiement prochain d’une trentaine d’hélicoptères, soit à raison de « 5 à 6 hélicos par province », précise Midi Madagascar. La mise à disposition de cet important dispositif matériel s’avère nécessaire car il y aura 20 000 urnes supplémentaires pour le deuxième tour de la présidentielle, qui sera couplé avec les législatives.
Pour ce qui est des moyens humains, des milliers d’observateurs électoraux, dont malgaches, européens et africains, seront mobilisés sur le terrain. De son côté, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) a indiqué qu’elle dépêchera dans 12 régions de la Grande île une mission d’observation, composée de quelque 30 experts électoraux issus de 16 pays différents.